Pourquoi les bachelors d’école de commerce ne se valent pas tous

1. Bachelors en 3 ans vs bachelors en 4 ans : deux réalités différentes

Il faut d’abord distinguer deux types de bachelors :

• Les bachelors en 3 ans, accessibles après le bac, qui délivrent un niveau licence.

• Les bachelors en 4 ans, plus proches du modèle anglo-saxon.

Cette distinction a des conséquences concrètes sur la reconnaissance académique et les possibilités de poursuite d’études, notamment en master.

2. Peu de bachelors offrent de vraies garanties

Soyons clairs : les seuls bachelors français qui valent réellement le coup sont ceux proposés par les toutes meilleures écoles, comme le Bachelor in Management (BSc) de l’ESCP. Ces formations bénéficient :

• d’une vraie sélectivité à l’entrée,

• d’un programme rigoureux, souvent très international,

• et d’une reconnaissance forte sur le marché du travail et auprès des recruteurs.

La plupart des autres bachelors — y compris ceux proposés par des écoles bien classées comme l’EDHEC, l’EM Lyon — sont avant tout des produits marketing : ils permettent aux écoles de capter des élèves après le bac et de générer des revenus importants (plus de 10 000 € par an dans certains cas).

3. Une poursuite d’études incertaine

L’un des arguments des écoles est la possibilité d’intégrer leur propre Programme Grande École (PGE) après un bachelor. Là encore, prudence : il n’y a aucune garantie d’admission automatique, même pour les élèves “maison”.

Par ailleurs, les bachelors en 3 ans peuvent limiter l’accès à certains masters sélectifs, notamment dans les grandes écoles ou à l’étranger, car ils n’offrent pas toujours le même niveau académique qu’une licence universitaire classique ou un bachelor en 4 ans reconnu au niveau international.

4. Les bachelors à l’étranger : une vraie alternative

Si l’on souhaite éviter la classe préparatoire, mieux vaut alors se tourner vers de vrais bachelors internationaux, proposés par des universités ou écoles reconnues :

• London School of Economics

• Bocconi

• Rotterdam School of Management

• ESADE, IE, etc.

Ces cursus sont très sélectifs, souvent moins chers que les bachelors français (hors frais de vie), et offrent de bien meilleures perspectives de carrière ou de poursuite d’études, notamment dans des masters d’excellence.

5. Conclusion : le piège des bachelors marketing

🎓 En résumé
Tous les bachelors ne se valent pas, et la majorité d’entre eux ne tiennent pas leurs promesses.
Si certaines formations comme le bachelor de l’ESCP ou ceux de quelques universités internationales prestigieuses peuvent avoir du sens, la plupart des bachelors proposés par les écoles de commerce françaises — même bien classées — sont à éviter.

💡 Un conseil clair :
Il vaut bien mieux intégrer un Programme Grande École (PGE), même d'une école en bas de top 10, que de s’engager dans un bachelor hors top 3 ou de tout autre établissement privé visant surtout à capter des étudiants après le bac.
Et surtout : ne vous laissez pas tromper par les discours marketing promettant une admission automatique dans le PGE de la même école. Rien n’est garanti.

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