Ne pas se fermer de portes : le premier objectif de l’orientation

À 16 ou 17 ans, on demande à un adolescent de faire des choix qui peuvent avoir des conséquences durables sur son avenir scolaire et professionnel. Entre les spécialités à choisir en Première, les options à conserver en Terminale, puis les vœux à formuler sur Parcoursup, les décisions s’enchaînent — souvent sans réelle visibilité sur ce que l’on veut faire plus tard. Dans ce contexte, une règle d’or s’impose : plus vos choix sont généralistes, plus vous gardez de portes ouvertes.

5/28/20252 min read

black and brown wooden doors
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Le piège des choix trop spécialisés au lycée

Depuis la réforme du bac, les lycéens doivent sélectionner trois spécialités en Première, puis en conserver deux en Terminale. Ce système, censé offrir plus de liberté, pousse paradoxalement beaucoup d’élèves à se spécialiser trop tôt — par exemple en choisissant des spécialités mal valorisées lors de Parcoursup.

Mais ces combinaisons peuvent être piégeuses : ainsi abandonner les Maths en Terminale ferme de nombreuses portes (Dauphine, prépas ECG, formations sélectives en gestion).

Un bon conseil : si vous hésitez encore sur votre avenir, visez l’équilibre. Une combinaison comme Maths + SES + HGGSP garde un profil polyvalent, adapté à des poursuites d’études en économie, commerce, sciences humaines ou droit.

Parcoursup : méfiez-vous des formations trop “précises”

Sur Parcoursup, même logique : certaines formations attirent par leur promesse, mais enferment rapidement dans une voie étroite. C’est souvent le cas de certaines écoles de commerce post-bac peu reconnues avec des spécialisations en marketing digital, business du sport... Une fois lancé dans une voie trop spécifique, il devient difficile de se réorienter.

À l’inverse, des formations comme les classes préparatoires, les licences d’économie-gestion, de droit ou même certaines CPGE littéraires permettent de continuer à explorer ses goûts tout en gardant un haut niveau d’exigence académique.

Autrement dit, à 18 ans, mieux vaut construire un socle solide que parier sur une passion incertaine.

Ce que vous aimez aujourd’hui ne sera pas forcément ce que vous aimerez demain

Il faut aussi accepter que les goûts évoluent. Ce que vous croyez aimer à 16 ans (le marketing, la psychologie…) ne résistera peut-être pas à l’expérience concrète de la discipline. Un parcours généraliste vous permet de pivoter facilement si vous découvrez une autre voie qui vous correspond davantage.

Dans un monde où les métiers se transforment rapidement, la capacité d’adaptation est clé. Et cette capacité se construit, entre autres, par des choix scolaires flexibles.

En résumé

Si vous deviez retenir une chose : à 16 ou 18 ans, l’objectif n’est pas de savoir exactement ce que vous ferez dans 10 ans. L’objectif, c’est de ne pas se fermer trop de portes. Cela passe par des choix généralistes, exigeants mais ouverts.

Et si vous avez besoin d’un regard extérieur pour faire les bons arbitrages, nous sommes là pour ça.

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