HEC Montréal : une bonne option après le bac pour les étudiants français ?

Chaque année, de plus en plus de lycéens français choisissent de partir à l’étranger pour suivre leurs études supérieures. Parmi les destinations les plus prisées : le Canada, et en particulier HEC Montréal. Mais cette école est-elle vraiment un bon choix juste après le bac ? Décryptage.

9/10/20253 min read

wide-angle photography of buildings during daytime
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HEC Montréal n’a rien à voir avec HEC Paris

Première mise au point importante : HEC Montréal n’a aucun lien avec HEC Paris.

  • HEC Paris est une grande école française, considérée comme la meilleure business school d’Europe, accessible principalement via les classes préparatoires et les concours très sélectifs.

  • HEC Montréal, de son côté, est une université publique québécoise spécialisée en gestion et en commerce. Elle est reconnue à l’international, mais elle ne fait pas partie du système des grandes écoles françaises.

👉 Attention donc aux familles qui pourraient penser que l’admission à HEC Montréal équivaut à décrocher “un HEC” au sens français du terme.

Un vrai projet d’expatriation

Partir à HEC Montréal à 18 ou 19 ans, c’est bien plus qu’un simple choix d’études : c’est un véritable projet d’expatriation.

  • Vivre seul à l’étranger, dans une culture proche mais différente, demande beaucoup de maturité.

  • L’étudiant doit être capable de s’adapter rapidement, de gérer son quotidien et de surmonter l’éloignement familial.

  • Contrairement à un échange universitaire de quelques mois, le BBA d’HEC Montréal dure trois ans, ce qui représente un engagement fort.

Une reconnaissance internationale solide

HEC Montréal fait partie du cercle très restreint des business schools qui disposent de la triple accréditation internationale (EQUIS, AACSB, AMBA).

  • Cela garantit la qualité de ses enseignements et son attractivité auprès des employeurs et partenaires académiques.

  • Cette reconnaissance lui permet de rivaliser avec les meilleures écoles de commerce européennes, américaines ou asiatiques.

Admission directe après le bac

L’un des atouts majeurs d’HEC Montréal est la possibilité d’y entrer directement après le bac grâce au programme BBA (Bachelor of Business Administration).

  • Pas besoin de classe préparatoire ni de concours français.

  • L’admission se fait sur dossier, en fonction des notes du lycée et du parcours académique.

  • C’est donc une alternative attractive pour les lycéens qui souhaitent intégrer rapidement une école de commerce à l’étranger.

Un coût important à anticiper

Étudier à HEC Montréal représente un investissement financier conséquent.

  • Les frais de scolarité pour les étudiants internationaux sont d’environ 33 000 dollars canadiens pour 3 ans (soit environ 22 500 €).

  • À cela s’ajoutent les coûts liés à la vie sur place : logement, nourriture, assurance santé, transports, billets d’avion pour rentrer en France…

  • Le budget total dépasse souvent les 40 000 € sur trois ans.

👉 Cela reste inférieur au coût d’une école de commerce privée française sur la même durée, mais l’expatriation génère des frais additionnels qu’il faut bien mesurer.

Et après ? Quelles perspectives pour les diplômés

Le BBA d’HEC Montréal ouvre plusieurs options aux étudiants français :

  • Poursuivre en Master : en France (dans une grande école ou un IAE), au Canada ou ailleurs.

  • Entrer sur le marché du travail : au Canada, les opportunités sont nombreuses, et certains diplômés choisissent de rester travailler sur place.

  • Revenir en France : le diplôme est reconnu, mais il peut parfois y avoir des équivalences à gérer selon les masters visés.

👉 Autrement dit, HEC Montréal offre une grande flexibilité, à condition de bien planifier la suite du parcours.

Conclusion

HEC Montréal est une option intéressante pour les étudiants français qui souhaitent vivre une expérience internationale forte, obtenir un diplôme reconnu et développer leur autonomie très tôt. Mais il faut garder à l’esprit :

  • Ce n’est pas HEC Paris, et il ne faut pas confondre les deux.

  • C’est une véritable expatriation, qui demande beaucoup de maturité à 18 ans.

  • Le coût global reste important et doit être anticipé.

👉 Chez Objectif Sup de Co, nous aidons les familles à comparer ce type de parcours avec d’autres alternatives (prépa, écoles post-bac, IAE…) afin de construire le meilleur plan d’orientation pour chaque profil.