Cuber sa prépa ou bifurquer ? La stratégie méconnue qui peut tout changer

Chaque année, des élèves en classe préparatoire vivent une grande déception : après deux années de travail intensif, ils ne sont pas admis dans l’école qu’ils visaient (voire pas admis du tout). Face à ce constat, deux options s’offrent à eux : cuber (refaire une deuxième année de deuxième année), ou bien... changer de stratégie. Et si cette défaite apparente ouvrait en réalité la porte à une meilleure école de commerce ? C’est le pari que font certains étudiants en rejoignant l’université pour tenter les concours d’admissions parallèles (AST) un an plus tard. Un pari risqué ? Oui. Mais un pari qui peut rapporter gros.

6/25/20252 min read

two roads between trees
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De la prépa à la fac : un détour intelligent

Le scénario est de plus en plus fréquent : un élève termine sa prépa en étant admissible uniquement à KEDGE ou EM Strasbourg. Il refuse ces options, ne cube pas, et décide d’intégrer une licence 3 en économie-gestion à la fac.

Un an plus tard, il présente les concours AST2 et réussit à intégrer l'EM Lyon ou encore l’EDHEC ou l’ESCP.
Le tout sans avoir eu à revivre une année de pression en cube, ni à passer à nouveau les épreuves écrites ultra-sélectives.

Les admissions parallèles, c’est quoi exactement ?

Les concours AST (Admissions sur Titre) permettent à des étudiants titulaires d’un bac+2 ou bac+3 d’intégrer une grande école de commerce directement en 1ère ou 2e année du Programme Grande École.

Ce processus repose sur :

  • Un dossier académique (notes, parcours, projet pro)

  • Un test d’aptitude : principalement le TAGE MAGE

  • Un test d’anglais : le TOEIC en règle générale

  • Un oral de motivation

Et contrairement à la voie prépa, le niveau de sélectivité est souvent plus bas, même dans les meilleures écoles.

Est-ce que ça marche vraiment ?

Oui. De nombreux étudiants passés par la prépa et réorientés vers l’université intègrent des écoles qu’ils n’auraient jamais atteintes via la voie classique.
Et cela vaut aussi pour ceux qui n’étaient pas les meilleurs élèves de leur promo.

Évidemment, il ne suffit pas de "faire une L3" pour intégrer l’EDHEC. Il faut travailler sérieusement, viser un bon score au TAGE MAGE, un bon TOEIC et préparer son dossier avec soin.

Cuber ou aller à la fac : une vraie décision d’orientation

Faire un cube, c’est jouer la carte de la revanche dans un système connu, au risque de revivre une année difficile.
Rejoindre une L3 à la fac, c’est changer de voie sans renoncer à ses ambitions, en misant sur un concours différent, souvent plus accessible, et sur une stratégie plus large.

Ce choix est à la fois académique… et psychologique. Il mérite réflexion, recul, et un accompagnement adapté.

Il n’y a pas de voie unique vers les grandes écoles de commerce.
Il y a des chemins classiques, et des routes secondaires qui mènent parfois… encore plus loin.

Si tu es en prépa ou parent d’un élève de prépa, et que tu commences à envisager un plan B, ne le vois pas comme un échec.
Vois-le comme un rebond stratégique.

Besoin d’aide pour décider ?

Chez Objectif Sup de Co, nous accompagnons les familles dans ce type de décision : cube ou université ? AST ou autre voie ? Nous analysons ensemble le profil de l’élève et construisons un plan réaliste et ambitieux, en fonction de ses objectifs.